lundi 25 janvier 2010

Conclusion


Voilà, nous espérons avoir répondu, sinon à toutes, du moins à une bonne partie de vos questions.
La musique n'a pratiquement plus aucun secret pour vous désormais : vous savez pourquoi elle vous détend souvent, vous met de bonne humeur, parfois.





Les premières notes retentissent. Nous y sommes, les 250 premières millisecondes sont passées : vous savez si cette musique est expressive ou neutre. Les 500ms également: vous avez identifié si cette musique exprimait plutôt de la colère, de la tristesse, de la gaieté ou de la sérénité. Ici, c'est plutôt mélancolique, non ? La magie de l'universalité de la musique a opéré. C'est le Clair de Lune de Debussy.
Notre cerveau a réagi depuis bien longtemps. Depuis les trois premières secondes du morceau, la musique a eu le temps de rentrer par nos oreilles, d'activer notre système limbique responsable des émotions ; notre amygdale cérébrale a une grande activité. Mais ce n'est pas la seule, nos aires de Broca et de Wernicke, qui participent au langage sont impliquées : l'amplitude, la fréquence et les vagues du cerveau augmentent. De la dopamine est libérée par les neurones, nous nous sentons bien.

Le cerveau n'est pas le seul à être sensible à cette douce musique, le cœur aussi. Le tempo est lent, les instruments s'accordent et se répondent à la fois. L'orchestre joue pianissimo et le calme s'impose. Le cœur bat au doux rythme du morceau. Nous voilà relaxés et malgré nous, cette œuvre musicale est inscrite dans notre mémoire sémantique.


Maintenant que nous sommes délassés et que notre esprit est alerte, nous sommes plus aptes à nous concentrer. Si vous avez régulièrement des insomnies, écoutez le concerto pour piano de Mozart, tandis que si vous avez mal au dos, le Requiem de Fauré sera parfait pour vous.
Plus tard, peut-être serez-vous atteints de la maladie d'Alzheimer. J'ai bien dit peut-être. De toutes manières, vous pouvez être tranquilles, la musicothérapie se sera sûrement beaucoup développée d'ici là, et elle vous permettra de vous retrouver, de retrouver des liens avec votre passé. Bien sûr, vous ne serez pas guéris, simplement un peu moins malades.

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